Nous vivons dans un monde hyperlocal, rendu possible par des technologies géospatiales telles que Google Maps et les téléphones intelligents munis de GPS. Les gens tweetent les nids de poule, leurs applications mobiles leur indiquent les directions vers le café le plus proche pour lequel les clients contribuent leurs appréciations. Les gouvernements ajoutent au flot de données géographiques en rendant leurs données ouvertes, par exemple les données temps réel sur le transport. Ces nouvelles formes de cartographie, nommées Web Géospatial 2.0, sont importantes pour le Canada, reconnu autrefois comme un leader mondial en cartographie et technologies géographiques, mais dont le leadership a aujourd’hui décliné.

L’émergence du Web Géospatial 2.0 procure de nouvelles capacités, autant pour les non-experts que pour les gouvernements, de contribuer des données géographiques collaboratives pour aider à relever un grand nombre de défis sociaux, économiques et environnementaux. L’accessibilité accrue de ces capacités est significative car elle rend floue la distinction entre les concepts de producteur et d’utilisateur d’information géographique et permet aux citoyens de collecter ce type d’information via leur localisation et leurs expériences.

Ce projet de 5 ans est financé par une subvention de partenariat du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) et par des contributions des partenaires.